La rebondologie, qu’est-ce que c’est ?
Nombre d’entre nous s’accordent à dire que le mode de vie occidental est insoutenable. Par définition, cela signifie qu’il ne peut pas durer indéfiniment dans le temps, qu’il finira par péricliter. Le jour du dépassement nous le rappelle d’ailleurs tous les ans. Le progrès sauvera-t-il les pays riches ?
Compter sur d’hypothétiques innovations à venir, qui permettraient d’éviter l’effondrement de nos modes de vie, est un pari risqué. Dans le doute, partons du principe qu’il est plus raisonnable de les faire évoluer, de les rendre plus soutenables. La rebondologie, c’est la quête de résilience.
La transition énergétique se pose alors comme le défi majeur à relever. Heureusement en France, 70%* de nos dépenses énergétiques seraient gaspillées (p.e. lumières laissées allumées), à optimiser (p.e. développer les transports en commun) ou liées aux loisirs et autres besoins peu impérieux.
Ainsi, nous allons probablement devoir manger moins de viande, passer plus de temps à faire pousser nos légumes et à les cuisiner, bannir les emballages plastiques, préférer les transports en commun / la marche / le vélo, etc. Plus d’économie locale en somme.
Peut-être nous faudra-t-il également travailler moins, ou au minimum favoriser le télé-travail et les visio-conférences. Bref, rien qui ne soit synonyme de privations extrêmes ou de retour au Moyen-Âge. Se passer des énergies fossiles nous amènent simplement à reconsidérer nos priorités.
La rebondologie s’intéresse ainsi aux moyens d’autonomiser le citoyen sur son territoire. Cela va de l’open source aux low techs, des coopératives citoyennes d’énergie aux fermes en permaculture - et plus étonnant - du recyclage aux crypto-monnaies. Pour en savoir plus, visitez Ammoneo.org.
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*Source : Thinkerview avec Philippe Bihouix : Le mensonge de la croissance verte ? https://www.youtube.com/watch?v=Bx9S8gvNKkA&list=WL&index=2&t=15s
